Tout au long du BUT Infocom, on réalise une multitude de projets. Chaque projet présente des défis uniques. Certains nous passionnent et nous permettent d’explorer des sujets qui nous intéressent. D’autres nous confrontent à des contraintes. Ces contraintes testent notre créativité et notre capacité à nous adapter.
Dans cet article, Noémie, Roukia et Mariam partagent leur expérience. Elles reviennent sur les projets qui les ont le plus marquées. Elles parlent de ceux qui les ont enthousiasmées, mais aussi de ceux plus difficiles. Chacune a tiré des leçons importantes de ces projets. Ces expériences ont renforcé leurs compétences et élargi leur vision du domaine.
Certains projets ont été une réussite, avec des résultats qui ont dépassé leurs attentes. D’autres ont été plus complexes. Il a fallu beaucoup d’efforts pour surmonter ces obstacles. Mais toutes ces expériences ont contribué à leur évolution.
À travers cet article, elles montrent que chaque projet a une valeur, qu’il soit positif ou négatif. Les moments de défi et de réussite font partie de leur parcours. Ils sont essentiels pour grandir et se préparer à la réalité du monde professionnel.
En fin de compte, chaque projet enseigne une chose importante : s’adapter, persévérer et apprendre de nos erreurs.
L’un des projets les plus marquants de ma première année a été le dossier en SAÉ Cahier des tendances. Ce projet portait sur l’évolution de la représentation ethnique dans le luxe. Ce travail a combiné ce que j’aime : la recherche, la rédaction, et un sujet qui me tient à cœur. L’aspect ethnique du luxe m’a toujours interpellée. L’étudier en profondeur m’a permis de mettre en pratique mes compétences. C’était aussi un thème qui résonnait avec mes valeurs.
En deuxième année, un projet enrichissant a été notre travail sur les élections européennes. En groupe de trois, on devait rédiger un discours et créer une affiche. Mes camarades ont pris en charge l’affiche. Moi, j’ai rédigé le discours sur les difficultés d’accès à l’eau à Mayotte. Ce fut un défi, car il fallait convaincre et sensibiliser. Le plus excitant fut de réciter ce discours devant l’amphi. C’était un vrai travail sur le stress et l’improvisation.
Côté PAO, je rencontre plus de difficultés. Les projets sont intéressants techniquement, mais l’inspiration manque parfois. Créer des visuels sur des sujets imposés devient vite un casse-tête. Même si je réussis à produire quelque chose de correct, ce n’est pas ce qui me motive le plus. Cependant, j’ai trouvé captivant un projet de création de charte graphique pour le festival des Solidays. Ce projet était en lien avec mes centres d’intérêt et m’a permis de laisser libre cours à ma créativité.
J’ai participé à un workshop de trois jours sur la création d’un événement. Nous étions un groupe de quatre. Le sujet a été tiré au sort. Nous devions organiser un événement pour l’avant-première d’un film ou d’une série. Nous avons choisi la série Squid Game, ce qui nous a donné une grande liberté créative. Cela nous a énormément motivés. En trois jours, nous avons créé un projet complet. Nous avons pu le présenter à l’oral, comme dans de nombreux projets du BUT. J’ai beaucoup apprécié ce projet. Il nous a permis d’appliquer concrètement nos acquis. De plus, les retours étaient très positifs, ce qui a renforcé notre confiance.
Ce cours nous a appris le branding d’une marque. Il s’agissait d’un travail de groupe, avec une présentation orale à la fin. Nous avons créé une marque de A à Z. Certains membres avaient déjà commencé l’année précédente. Je les ai rejoints et apporté de nouvelles idées. Nous avons développé Oshun, une marque dans le domaine de la mode. Ce projet a permis de mettre en avant nos intérêts et nos connaissances. Il n’était pas directement lié au cours, mais la mise en pratique était très intéressante. Une professionnelle freelance animait le cours de manière dynamique.
Le cours sur les enquêtes a été celui que j’ai le moins apprécié. Pourtant, il a été très utile pendant mes stages. Il nous a appris à comprendre notre cible et à adapter nos stratégies. Le cours était long et magistral, avec beaucoup d’Excel et de calculs. Cela le rendait moins attrayant. De plus, les résultats obtenus n’étaient pas immédiatement gratifiants. La constitution des groupes par tirage au sort compliquait parfois la collaboration. Heureusement, j’ai travaillé avec de bons coéquipiers.
Le cours de Conseil et Marque a été l’un de mes coups de cœur en troisième année. Ce cours se concentrait sur le branding d’une marque. Nous avons développé un projet de groupe avec une présentation orale à la fin. Nous avons réutilisé un projet entamé l’année précédente. À l’époque, nous avions créé une marque, et ce cours nous a permis de la perfectionner. Avec mes collaborateurs, nous avons choisi de créer Oshun, une marque de mode. Ce projet nous a permis de mettre en pratique nos compétences tout en explorant nos centres d’intérêt. Une professionnelle freelance est intervenue, apportant une dimension concrète et dynamique à notre apprentissage.
Je garde un excellent souvenir de ce cours grâce à notre professeure. Elle était disponible, souriante et a utilisé une approche pratique. Elle alternait entre ateliers autonomes et cours théoriques, nous fournissant tous les outils nécessaires.
Le cours sur la communication des organisations a été l’un de mes projets préférés cette année. Nous avons analysé deux campagnes publicitaires : Hennessy et Heineken. L’une luttait contre les stéréotypes ethniques, l’autre contre les stéréotypes de genre. Cela m’a permis de comprendre l’influence de la communication sur l’image des entreprises. J’ai aussi été inspirée par Hennessy et sa campagne « What’s Your Wild Rabbit ? ». Cela a approfondi ma compréhension des stratégies de marque et de la communication sociale.
Le projet « La Voix de l’IUT » visait à fédérer les étudiants et enseignants autour d’un média commun. Nous devions produire des contenus pour un site web, un podcast et les réseaux sociaux. Cependant, les conférences de rédaction sont devenues un véritable carnage organisationnel. Le manque de communication et de collaboration a causé frustration et confusion. Certains membres étaient peu impliqués, ce qui a généré une charge de travail disproportionnée. Cette expérience m’a appris qu’une mauvaise organisation peut transformer un projet en échec.
